Quand le Nue hurle...
La lune est avalée par les ombres, louangeant fidèlement les ténèbres
Une traînée de cadavres me conduit à toi
S'approchant en rampant calmement avec les nuages des ténèbres pour un haori
Coloriant la nuit en ombre déchue, je tends ma main chercheuse
La lune est avalée par les ombres, louangeant fidèlement les ténèbres
Je compte lentement les cadavres qui me guident
Comme un nuage, ce corps, brouillant ensemble, violemment, éperdument, me serrant
La lune est avalée par les ombres, louangeant fidèlement les ténèbres
La traînée de cadavres, étreignant ma maîtresse pour qui je me languis
Se déchirant du ciel, intensifiant vers la cloche qui sonne à toute volée
Ouvrant légèrement, mettant ta paume sur ta bouche
Comme de la neige, ce corps, brouillant ensemble, violemment, éperdument, me serrant
Avec ce triste sentiment, une vague voix pleurant efface mon souffle de vie
La lune est avalée par les ombres, louangeant fidèlement les ténèbres
Une traînée de cadavres, ce soir, je marche avec toi