¤Miyako¤ Chanteur de corale
Nombre de messages : 95 Age : 32 Localisation : ~Kagrra no Su~ Style favorit : Cybergoth & Visual kei Groupe favorit : Kagrra, Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: [Kagrra,] Koi Dim 19 Aoû - 21:46 | |
| Hosoi azemichi mawata wo fumi yukeba kawaranu keshiki ga toiki ni usu bokete
Kuyuru kemuri ga izanau ano basho ni tatazumu itoshii hohoemi
Ano hibi no kioku sonomama ni todomaru kono mune ni sukimakaze fuku yoru wa ano egao fukishizumu
Fure sou na yubisaki modokashiku satorarenai you ni akarameta yokogao fui ni somukete miseta
Awai seseragi kanaderu se no motoi shagan de mitsuketa yohira no shiro tsumekusa
Hitomi awasete kawashita yubikiri ni anata ga koboshita namida hitotsubu
Sugisarishi kisetsu taguri yose anata ni tsutaetai kotoba ni shite shimaeba kiesou na kono omoi
Ano hibi no kioku sonomama ni todomaru kono mune ni sukimakaze fuku yoru wa ano egao fukishizumu
Sayonara sae mo tsugenu mama ni kiri ni kasumu sugata wa imamo nao kokoro ni afure ano toki no mama
Imamo... imamo...
Si je prends ce soyeux chemin de traverse, le paysage de toujours s’efface, fait place à une douce vision. Une brume malicieuse m’invite à m’y arrêter, la contempler, sourire à cette beauté. Le souvenir de ces temps est inchangé, gravé au creux de ma poitrine. Le murmure de la brise nocturne esquisse ton visage souriant qui déjà s’évanouit.
Je bouts d’effleurer l’extrémité de tes doigts, et comme si tu ne comprenais pas, tu détournes ton beau visage teinté de pourpre. Un facétieux courant au doux clapotis joue au pied du pont ; je m’accroupis dans le trèfle blanc, j’en cueille un brin, il a quatre feuilles… Nos doigts se rejoignent, les serments sont échangés, tu laisses échapper une larme.
Les saisons passaient, je voulais te dire ce qui se cachait au creux de mon coeur, mais il me semblait que d’y mettre des mots l’aurait fait disparaître.
Le souvenir de ces temps est inchangé, gravé au creux de ma poitrine. Le murmure de la brise nocturne esquisse ton visage souriant qui déjà s’évanouit.
Il ne nous reste plus que les adieux, bien que je ne t’aie jamais rien avoué… Une silhouette dans la brume ; encore ce soir, mon cœur déborde du même flot qu’autrefois. Encore ce soir, encore ce soir…
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